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Mesurer l’Impact Neuro-émotionnel de l’Alimentation

Mesurer l’Impact Neuro-émotionnel de l’Alimentation

Ancien diagnostic ultime

« C’est dans votre tête... »

Nouvelle découverte

« C’est dans votre intestin... »

Ancienne l’ère du psychosomatique

Nouvelle ère du somatopsychique

 

Les cellules intestinales et organiques (foie, vésicule biliaire, tissu des capillaires sanguins, reins, etc.) et la flore intestinale en première ligne de ces aliments inadaptés, subissent de nombreuses altérations se traduisant par porosité intestinale et perturbations de la composition micro-organique.

 

Cet article aborde :

- l'ampleur générale des pouvoirs de la flore sur l’ensemble du corps jusqu’au cerveau

- comment les nerfs de l'intestin mettent en branle les émotions et les humeurs au centre du cerveau

 

 

 

 

Liste des anomalies de l’alimentation moderne

- Manque de fibres adaptées (MAC, SCFA, butyrate, etc.)

- Mauvaise répartition calorique (excès de consommation de produits animaux comme viande, poisson, produits laitiers, excès de consommation d’huile et de sucre, excès de produits fermentés comme alcool, etc.)

- Agro-uniformité (c’est à dire réduction de l’agro-diversité) et érosion génétique (réduction d’espèces & de variétés) par une consommation végétale basée sur des espèces principalement hybrides et d’un nombre réduit d’espèces tel que blé, riz, maïs, pomme de terre, ail, oignon, tomate, poireau, poivron, aubergine, courgette, etc.

- Manque d’anti-oxydants et de phyto-nutriments par mauvaise répartition calorique, monoculture, etc.

- Manque de fraîcheur (vie urbaine, utilisation du réfrigérateur, plats cuisinés, farines industrielles, etc.)

- Altération des matières premières (surchauffe des aliments, conservation après cuisson par usage de produits industriels ou préparation des repas trop à l’avance, ce qui engendrent micro-putréfactions et micro-fermentations)

- Polluants industriels intrinsèques (exhausteurs de goût, conservateurs, agents de texture, agents de saveur, colorants, etc.)

- Manque de micro nutritionnels spécifiques et de l’effet matrice (consommation d’hybrides, d’OGM, etc.)

- Produits phytochimiques de l’agriculture (pesticides, herbicides, engrais, fongicide, etc.)

- Produits pharmaceutiques (produits animaux, pollution, médication, etc.), sédentarité, excès calorique.

- Polluants industriels extrinsèques (emballages, polluants des sols, de l’air, de l’eau, etc.)

- Etc.

 

 

FLORE INTESTINALE BOULEVERSÉE & BOULEVERSANTE

La dysbiose

Les changements de l’alimentation moderne ont été avérés par d’innombrable études et chercheurs pour avoir des conséquences très délétères sur la flore intestinale. Certains laboratoires d’analyse proposent même des investigations de

- l’indice de diversité - qui évalue la richesse des différentes espèces de bactéries

- la répartition des phyla bactériens - ou juste équilibre de répartition des familles bactériennes

- la détection d’espèces de levures le plus souvent en excès comme le candida albicans par le DMI test (dysbiosis mycosis intestinal test) par notamment l’analyse des métabolites associés à une prolifération fongique…

Néanmoins ces analyses sont souvent coûteuses et au balbutiement de leur mise en place donc encore peu fiables, incomplètes avec de nombreux faux négatifs qui peuvent mettre le patient en grand danger. Pour connaître et rétablir les problèmes de flore, rien ne vaut un médecin expérimenté.

Comment la flore affecte l’organisme

L’impact quantitatif par nombre de bactéries : il est estimé jusqu’à 100 trillions de bactéries dans un seul organisme humain

L’impact quantitatif par nombre de gènes bactériens : 99 % des gènes présents dans l’organisme humains sont bactériens et donc seulement 1 % sont humains.

L’impact quantitatif par proportion des types de molécules dans l’organisme : il résulte de la proportion précédente que 99 % des types de molécules qui circulent dans le sang puis dans les tissus, les organes, etc. sont des molécules bactériennes.

L’impact qualitatif de ces molécules : Les molécules des bactéries et des autres habitants de la flore ont un grand pouvoir sur l’organisme et sont connus pour être capables de réguler :

- molécules imitant des neurotransmetteurs du cerveau,

- molécules imitant des hormones des glandes endocrines (sexuelle, thyroïdienne, stress, etc.)

- molécules modulant l’inflammation,

- molécules modulant le système immunitaire, etc.

- nutriments essentiels ou absence de nutriments essentiels en cas de flore pathologique,

- molécules régénérant ou détruisant les cellules intestinales,

- molécules acidifiantes et destructrices des tissus en cas de flore pathogène (peau, articulations, os, muqueuses, neurone, etc. à l’origine de vieillissement cutané prématuré, arthrose ou arthrite, ostéoporose, maladies neurodégénératives, etc.)

 

Illustration du potentiel pouvoir d’une molécule bactérienne

Le pouvoir d’une molécule de bactéries peut être illustré par l’avènement du tétanos. Après avoir été contaminé par quelques bactéries tétaniques (moins de 50 bactéries peuvent suffire) il faut seulement 10 jours à ces bactéries pour se reproduire pour produire suffisamment de molécules neurotoxiques (toxine tétanique) pour paralyser le corps entier.


Peinture représentant les contractions musculaires d’un patient atteint du tétanos

 

Ainsi, si une cinquantaine de bactéries sont capables de s’emparer d’une vaste majorité des muscles de l’organisme en 10 jours, le pouvoir des 100 trillons de bactéries du microbiome peut être imaginé…

 

PAROIS INTESTINALES BOULEVERSÉES & BOULEVERSANTES

Il est avéré par un nombre croissant d’études que l’inflammation intestinale est un phénomène quasi généralisé dans la population due à l’impact direct de la toxicité alimentaire et par l’impact puissant de la flore.

 

L’autonomie des organes

Les organes (comme cœur, poumons, tube digestif, etc.) fonctionnent de façon autonome grâce à des systèmes neurologiques spéciaux nommés à juste titre système nerveux autonome (SNA). Ce fonctionnement permet à l’homme de contrôler librement les mouvements volontaires du corps et de la pensée pour l’accomplissement de nombreuses tâches. En revanche, dans le cerveau, par des voies neurologiques non conscientes, un grand chef d’orchestre pilote la contraction du cœur, des muscles pulmonaires, intestinaux etc.

 

La nécessité de l’autonomie des organes

Il serait difficile à un être humain de commander ses battements cardiaques, ses contractions intestinales, etc. Toutes ces fonctions sont donc sous le pilotage automatique du système nerveux autonome (par opposition aux muscles des membres qui sont commandés par le système nerveux somatique).

 

L’hyposensibilité viscérale consciente

Le revers de la médaille de cette automatisation est que le système nerveux conscient n’est informé qu’à un stade très avancé (trop tardivement) de la lésion des organes pilotés par le système nerveux automatique comme l’estomac, les intestins, le foie, les reins, le cœur, etc.

L’inflammation et les lésions tissulaires de ces organes ne s’expriment souvent que dans leur stade terminal (infarctus du myocarde, appendicite, cancer de l’intestin, ulcère perforé, blocage d’un calcul biliaire, etc.).

 

La sensibilité viscérale inconsciente

La sensibilité viscérale réelle mais souvent inconsciente est paradoxalement très fine.

Cette sensibilité viscérale est permise par 200 à 600 millions de neurones.  La plus grande quantité de neurones du corps est égale à la quantité de neurones totale de la moelle épinières. Tous ces neurones sont connectés au cerveau par le truchement du nerf vague.

Le nerf vague transporte donc toutes les informations de l’état gastro-intestinal dans l’hypothalamus.

 

Type de neurones dans le système nerveux intestinal (dit ENS enteric nervous system)

Dans tous ces neurones une vaste proportion est affectée à la sensibilité viscérale qui peut être :

- mécanique (étirement de la membrane, pression, etc.),

- chimique (acidité, altération de la membrane, inflammation, secrétions toxiques de la flore intestinale, etc.),

- thermique,

- osmotique (gradients de concentration).

 

 

 

 

 

LES VOIES DE COMMUNICATION VISCÉRO-CÉRÉBRALES

Le contrôle du cerveau par l’intestin

Le nerf vague qui contient les informations ascendantes intestinales est directement connecté au système hypothalamique puis limbique, pituitaire, adrénergique, etc. tous ces systèmes étant des centres primordiaux de gestion des humeurs et émotions.

LA VOIE SOMATO-PSYCHIQUE

DU PROBLÈME CORPOREL À LA DÉTRESSE PSYCHIQUE

 

Les 4 étapes de l’ascension de l’intestin au cerveau, etc.

 

Perturbations intestinales connues ou silencieuses et conséquences psychiques

Dysfonctions intestinales localisées symptomatiques :

- gonflement abdominal, ballonnement,

- gaz,

- selles ou gaz malodorants,

- selles molles, selles non-moulées, diarrhées,

- constipation chronique, etc.

 

Maladies viscérales ou organiques :

- Maladies inflammatoires intestinales (MICI type Crohn, TRCH, etc.)

- Trouble de la flore connu par analyse para-clinique ou par signe clinique (dysbiose, Helicobacter pylori, Campylobacter jejuni, candidose, Escherichia coli, etc.)

- NASH (non-alcoholic fatty liver)

- SIBO (small intestinal bacterial overgrowth)

- Hyper-perméabilité intestinale

- Candidose

Brewer syndrom

 

Des maladies signant une dysbiose (déséquilibre de la flore) ou une hyperperméabilité intestinale :

- maladies auto-immunes (fibromyalgie, asthme, lupus, allergies, maladies rhumatoïdes, sclérose en plaque, etc.)

- maladies métaboliques (diabète, obésité, surpoids, etc.)

- maladies inflammatoires (arthrite, acné, etc.)

- maladies neurologiques ou psychiatriques (autisme, maladies neurodégénératives, etc.)

- fatigue, aboulie, apathie, etc.

 

Les addictions alimentaires

- addiction au sucre

- addiction au gras

- addiction aux protéines animales

- addiction aux excitants (café, thé, chocolat)

- addiction au fromage (caséomorphine)

- addiction au blé etc. (gluten-morphine)

- addiction à l’alcool

- addiction au grignotage

- addiction aux fruits

 

(Voir aussi liste de l’article sur maladies modernes)

<=>

2° Plusieurs 100de millions de neurones intestinaux en alerte nuit et jour

<=>

3° Alerte rouge dans le cerveau

pour tâcher de solutionner le problème viscéral, etc.

4° Perturbation émotionnelle, trouble de l’humeur, trouble hormonal

 

 

 

 

 

VOIES & STRUCTURES SOMATO-PSYCHQUES

Neurones de l’intestin recevant des informations sur état intestinal (afferent neurons)

Nerfs du système nerveux intestinal

(dit ENS enteric nervous system)

Nerf vague (X)

Hypothalamus

Cerveau émotionnel (angoisse, stress, colère, etc.)

Système limbique

ou

centre émotionnel

Glande pituitaire

ou

gestion des hormones

Glande surrénale

ou

centre des hormones de stress (adrénaline)

 

 

L’asymétrie qualitative des circuits de connexion

Le nerf vague est le câble électrique qui connecte l’intestin et le cerveau.

 

Informations ascendantes

Informations descendantes

- Inflammation (comme dans les MICI ou IBS, le SIBO, intolérance au gluten, allergies et intolérances alimentaires, etc.)

- Etat de la membrane (hyper-perméabilité de la membrane, pré-ulcère, ulcère, etc.)

- Satiété si stimulation ou faim si inhibition

- ‘Satiation’ ou plénitude (fullness)

- Energie ou métabolisme

- Trouble de la flore connu par analyse para-clinique ou par signe clinique (dysbiose, Helicobacter pylori, Campylobacter jejuni, Candida (albicance, etc.), Escherichia coli, etc.)

- Signe de trouble de la flore par la texture des selles inappropriées (particulièrement selles trop molles, collantes, malodorantes signant une flore pathogène ou trop dures signant insuffisance de bactéries eubiotiques (favorables)

Sécrétion enzymatique dont gastrique

Capacité gastrique

 

 

L’asymétrie quantitative des circuits de connexion cerveau-viscère

Fibres ascendantes

Fibres descendantes

90 % des fibres du nerf vague

10 % des fibres du nerf vague