La fatigue est un symptôme en aggravation perpétuelle. Elle est statistiquement évaluée comme un symptôme croissant par les chercheurs. Un nouveau diagnostic a récemment été proposé : il s’agit du ‘bore out’ (pathologie engendrée par l’ennui au travail, de l’anglais « bore » ennui ») par opposition au ‘burnout’
Dans la sagesse populaire il est également fréquemment d’entendre les anciens d’Orient ou d’Occident décrire les individus « d’avant » comme plus forts, plus vigoureux, plus énergiques, plus résistants, plus courageux… Dans les prochains mots de ces vénérables témoins du passé, on entendra souvent ; « mais on ne mangeait pas la même chose non plus ».
LES PRINCIPAUX MÉCANISMES DE LA FATIGUE PHYSIQUE, INTELLECTUELLE, MENTALE |
- 1. La déficience de sucre lent à index glycémique adapté
- 2. L’excès de viscosité sanguine (hémoglyase ou hemogliasis) due à la consommation de produits animaux, poissons, œufs, fromages, autres produits laitiers, huiles…
- 3. L’acidose, inflammation et perturbation métabolique, neurologique, endocrinienne, immunitaire due : . au dérèglement de la flore (SIBO, dysbiose, MICI, constipation chronique, selle non-moulées, gaz, ballonnements, mauvaises odeurs intestinales, mycoses, irritabilité, brûlures, acidité, reflux, maladies auto-immunes, etc.) . aux déchets résultant de la transformation du gras et des protéines en sucres. . aux produits chimiques alimentaires, ménagers et autres perturbateurs endocriniens. . à l’hyper-perméabilité intestinale . aux médicaments de synthèse ou remèdes non issus de plantes entières ou en poudre. . de la toxémie hépatique notamment liée aux problèmes précédemment cités qui entraînent des surcharges de toxines dans le sang, due aussi notamment à une carence en tryptophane (issue principalement des grains de qualité) et au manque d’aliments riches en fibres comme les grains de céréales, de légumineuses etc.
- 4. La toxémie rénale en grande partie due aussi à la surcharge de toxines dans le sang.
- 5. L’insuffisance dopaminergique due aux addictions, même minimes, qu’elles soient alimentaires ou à l’alcool.
- 6. La carence en butyrate (acide gras à courte chaîne issu principalement des fibres des grains de céréales et légumineuses de qualité) |
Les symptômes fréquemment associés selon la définition CDC (États-Unis)
- affaiblissement de la mémoire subjective
- douleurs musculaires
- douleurs articulaires
- céphalées
- sommeil non-réparateur
- malaise après l’effort
- troubles de l’humeur (présents seulement dans la classification d’Oxford (Royaume-Uni)
Signes spécifiques de la carence en dopamine
La carence en dopamine porte un nom qui induit en erreur car elle n’est pas une carence de la quantité de dopamine mais une carence des fonctions dopaminergiques en particulier cérébrales.
Il faut comprendre la carence en dopamine comme une incapacité du corps à reconnaître la présence de dopamine due à une déficience des récepteurs dopaminergiques.
Elle peut être expliquée par certaines conduites comme la consommation d’aliments à densité calorique trop élevée selon la liste :
Aliment perturbateur des fonctions de la dopamine |
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Aliment à forte densité calorique |
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Aliments gras |
Aliments sucrés ou à index glycémique élevé |
- Produits animaux type viande blanche, rouge, charcuterie - Fromage - Poisson - Œuf - Produits laitiers de vache, chèvre ou brebis - Chocolat - Produits industriels - Huiles et beurre crus ou crus - Produits gras comme pizza, aliments grillés à l’huile ou frits. |
- Chocolat - Pain surtout blanc - Biscuits, gâteaux, viennoiseries - Sucreries - Alcool - Boissons sucrées |
La fatigue chronique la plus marquée par la carence en dopamine est caractérisé systématiquement par un des symptômes suivants :
- Envies d’aliments gras (fromage, produits animaux incluant poisson, produits laitiers, produits industriels, chocolat, etc.) et/ou d’aliments sucrés (incluant boissons)
- Tentation par la consommation régulière d’alcool
- Désir de dormir ou addiction au sommeil
- Libido exacerbée ou inversement
- Difficulté à perdre du poids et/ou obésité abdominale (et/ou plus rarement à en prendre)
- Sentiment de ne pas faire face
- Culpabilité, manque de confiance en soi
- Manque de volonté
Les autres symptômes variables de la carence en dopamine sont :
- Fatigue
- Dépression
- Trouble de ma mémoire
- Syndrome des jambes sans repos
- Somnolence
- Procrastination
- Aboulie ou manque d’entrain
- Ne pas ressentir de plaisir aux activités quotidiennes
- Sautes d’humeur
- Ne pas vouloir interagir avec les autres
NB : La consommation d’alcool, la consommation de substances, l’obésité ou l’insuffisance pondérale entraînent systématiquement une fatigue chronique spécifique due à la toxicité et au perturbation des systèmes dopaminergiques.
Différence entre burnout et bore-out
Les deux sont dus à ce qui peut être décrit comme un déséquilibre narcissique ou du surmoi :
- Le burnout ou surmenage est la résultante d’un individu qui s’en demande trop.
- le bore-out ou ennui est la résultante d’un individu confronté au vide de son activité au travail
Brühlmann, T. (2015). Müdigkeit bei Burnout und Boreout. In REVUE MÉDICALE SUISSE (Vol. 15, Issue 17).
Chimie alimentaire des neuromédiateurs du cerveau |
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Neuromédiateurs <= |
Acides aminés hautement absorbables et abondants dans grains de céréales et légumineuses de variété ancienne |
=> Autres composants |
Dopamine Adrénaline Noradrénaline |
Tyrosine |
Récepteurs des neurones Récepteurs endocriniens Récepteurs cellulaires autres
Enzymes de digestion Enzymes immunitaires Enzymes autres
Cytokine (médiateur immunitaire régulant l’inflammation) |
Sérotonine (5HTp) Mélatonine |
Tryptophane |
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GABA |
Glutamine |
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Énergie |
Arginine |
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L’apport quantitatif nutritionnel n’est pas suffisant (comme l’avait omis les premières théories concernant la nutrition) mais aussi dans la capacité d’absorption, d’assimilation, de métabolisation, de transformation : les deux derniers sont liés aux problèmes du microbiote, de l’intestin, de la muqueuse digestive, (manque de B3 entraînant le transformation du tryptophane en niacine), etc.) la dégradation précoce (problème de toxémie, d’auto-immunité, de stress oxydatif, d’inflammation (cytokines), de microbiote, stress chronique (glucocorticoïdes), etc.), la mauvaise utilisation (comme problème de cascade enzymatique comme vitamine et oligo-éléments si assimilés, si présents dans le sol selon le type d’agriculture, etc.) ne pas avoir de compétiteur (récepteurs des entérocytes et barrière hémato-encéphalique), comprendre l’information (si pas de perturbation du système inflammatoire, si présence quantitative et qualitative des récepteurs).. |
Bibliographie